"On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est ce temps qu'on croit avoir devant soi qui vous tue"

(Elsa Triolet)

Il existait jusqu'à présent une seule posture de méditation :

la traditionnelle, en tailleur ou en lotus :

et voici maintenant l'innovante et imaginative posture dite "de l'autruche" :

  évidemment, ça nécessite un certain lâcher prise ;-)) Bonjour la migraine !

Réalisé par Anny Suzuka

Kafka sur le Rivage est une œuvre magnifique de Haruki Murakami. On y croise Nakata, un vieil homme poussé par une impérieuse mission, capable de parler aux chats et de prévoir les pluies de poissons, Kafka Tamura un jeune garçon de 15 ans qui fugue pour éviter une prédiction étrange annoncée par son père, Johnnie Walken avec son chapeau haut de forme, sa redingote rouge et ses bottes de cuir, le colonel Sanders sorti tout droit de l’enseigne KFC et bien d’autres personnages aussi improbables qu’attachants et dont les vies vont s’enchevêtrer dans un écheveau savamment orchestré par un auteur à la plume touchée par la grâce, nous emportant dans une histoire terriblement captivante à la limite de la réalité et de l’onirisme.

Kafka sur le Rivage est une sorte de conte moderne dans un Japon moderne avec des personnages intemporels dont les repères ont explosé et qui nous emportent avec délice dans un cheminement initiatique par delà les méandres de leurs natures torturées où ils finiront par se découvrir. C’est juste sublime.

Premier roman de Tarun J. Tejpal, Loin de Chandigarh plante son décor en Inde du Nord à la fin des années 90. Le narrateur « je »  partage avec sa femme Fizz une relation complice, fusionnelle et charnelle. Chaque page de leur vie s’empreint d’une sensualité dont le lecteur devient le témoin troublé et charmé, tant par les descriptions impudiques du narrateur que par le charme délicieusement naturel de Fizz. Un couple idéalement amant et aimant jusqu’au jour où le narrateur découvre des carnets remplis de mots accolés où se déverse la crudité passionnelle du désir et la fureur d’une femme, Catherine, qui vécut autrefois dans leur nouvelle maison. La lente appropriation du contenu de ces pages noircies et l’onirisme lancinant qu’elles vont déclencher vont éroder les sentiments et le désir, laissant les personnages dans un désarroi qui les dépasse.

D’une crudité assumée, ce roman est une invite au désir et au total abandon de soi. On s’en délecte pour ses descriptions vivantes de l’Inde pourtant discrètes, pour la fertilité imaginative et efficace de l’auteur, pour la multitude d’histoires dans l’histoire, pour l’autodérision parfois grinçante du narrateur, pour la personnalité attachante de Fizz qu’on aimerait avoir croisée un jour, pour l’érotisme jamais vulgaire mais joliment offert au lecteur comblé comme un ouvrage de dentelle dont on habillerait la peau et l’âme.

Un titre qui interpelle pour un livre mêlant des scènes familiales dans lesquelles on entre sans préambule et corsées d’un brin d’ironie, d’une touche de tendresse et arrosées parfois de perfidie, le tout saupoudrées d’une gourmandise non contenue puisque tout tourne autour de la cuisine safranée et sucrée de l’Inde, de ses parfums enivrants, de ses couleurs chatoyantes, de ses ambiances fébriles, austères, festives ou intimistes.

Des tranches de vie indiennes très courtes ponctuées à la fin de recettes culinaires qui nous mettent l’eau à la bouche à la lecture des ingrédients. La cuisine sert de prétexte à ces anecdotes et constitue le personnage central de chaque récit où se côtoient par ailleurs des femmes tout à tour rigides, douces, soumises, amères, jalouses ou complexées. Il est d’ailleurs question en couvertures de « récits gastronomiques ». Tout est dit. Ainsi se multiplient les chutneys, biryanis, pickles de mangue, chapatis et autres gâteaux à la carotte et à la cannelle, de quoi s’aiguiser l’appétit à chaque page.

Bulbul Sharma nous dévoile donc quelques savoureuses recettes à savourer sans modération et nous enveloppe le tout de quelques usages culturels à la mode indienne. Dépaysement garanti.

Quand la neige fond, où va le blanc ?

A partir de quel moment commence l’éternité ?

L'homme regarde le miroir, le miroir regarde l'homme. 

Qu’y a-t-il au-delà de l’espace infini ?

L'arbre qui tombe dans la forêt fait-il du bruit si personne ne l'entend ?

Où est stockée notre mémoire ?

Mieux vaut avoir de vrais doutes, que de fausses certitudes. 

Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ?

Ecouter le silence.

Quel bruit fait le battement d'une seule main ?

Le soleil de midi ne fait pas d'ombre.

Sur le chemin de la connaissance de soi, nos ennemis peuvent se révéler être nos meilleurs amis. 

La vie est une perpétuelle préparation à quelque chose qui n'arrivera jamais. 

Heureux les fêlés car ils laissent passer la Lumière.

Lorsque les arbres seront tous abattus, les animaux tous exterminés, l'homme découvrira qu'il ne se nourrit pas d'argent.

Je viens de passer mon 2^e degré il y a quelques jours, 3 mois après ma première initiation, donc je suis dans ma période des 21 jours de purification. Je n’ai rien ressenti de particulier pendant l’initiation, par contre depuis il m’arrive d’avoir des sensations. Par exemple j’ai travaillé sur mon dos avec le symbole et j’ai senti comme des déplacements façon dérive des continents !

Il paraît que si on prend deux fleurs identiques et qu’on fait du Reiki à l’une des deux elle ne se fane pas tant qu’on pratique dessus. Il faudra que j’essaie ça…

Petit détail amusant : le soir de mon 1^er degré, j’ai vu deux coccinelles dans mon salon à ½ heure d’intervalle alors qu’il n’y en avait jamais eu avant. Il paraît que c’est bon signe.

Si vous débutez vous aussi (ou pas d'ailleurs) n'hésitez pas à me faire part de vos expériences, de vos ressentis, des bénéfices que vous apportez aux autres et à vous-même...

Voici une série de magnifiques découpages faits de finesse et de poésie et dont je ne suis pas l'auteur. Je les ai reçus par mail et j'ai envie de les partager. J'ignore qui est l'auteur de ces petites merveilles donc je ne peux pas mettre son nom. Si "par hasard" il atterrissait sur mon blog je serais ravie qu'il se fasse connaître pour que ces jolis découpages ne soient plus anonymes...